Ciel gris et temps chaud sur l’apiculture comme sur les monts d’Auvergne

Ces mardi 14 et mercredi 15 novembre, nous étions 300, cette fois encore, réunis dans le bel amphithéâtre du centre diocésain à Clermont-Ferrand où l’accueil a été des plus chaleureux. 50 adhérents ont fait le choix de suivre les conférences en visio. Un format qui offre à ceux qui ne peuvent se déplacer un moyen de participer et de s’informer.

Des congressistes toujours plus jeunes et une participation féminine en hausse sont sources d’optimisme. Pourtant, si l’ambiance était aussi joviale qu’à l’accoutumée, l’inquiétude était palpable. L’avenir infirmera ou confirmera si ces Journées d’Étude marquent bien le tournant que j’ai cru discerner. Toutes les interventions ont été l’occasion de remises en cause, de nos pratiques apicoles et de notre éthique, sous le poids du changement climatique et de l’économie post Covid.

Giacomo Acerbi, sûrement l’une des grandes révélations de l’histoire des JE, a conclu sa magistrale prestation par un impitoyable et clairvoyant constat des sombres perspectives qui menacent notre activité. Nous y ferons rapidement écho.

Côté exploitants, chez les repentis du productivisme, comme chez ceux qui aspirent à plus d’autonomie, on perçoit qu’il n’est pas qu’un chemin qui permette de vivre de son métier.

La table ronde entre apiculteurs et agriculteurs bio n’a pu lever le doute sur cette filière, valorisée pendant le Covid, et attaquée depuis le retour de la consommation débridée. Rien de mieux dans ce contexte que de chercher ensemble des solutions et de partager joyeusement, ce que nous vous proposons pour les 6 et le 7 février prochains à Rennes.

A lire au milieu des nombreux articles techniques
du numéro 144 d’Info-Reines – distribution en boite aux lettres fin décembre.

Prenez rapidement vos place pour les Journées d’Étude de Rennes – les 6 et 7 février 2024.