Lutte contre le varroa, test scientifique sur l'utilisation de l'anneau de rupture de ponte. CP - Camille Laurent

Les anneaux de rupture de ponte en remplacement de l’encagement des reines

Traitements contre le varroa – sanitaire – Info-Reines 149.

Parmi les méthodes pour lutter contre le varroa, les techniques biomécaniques sont des alternatives aux acaricides de synthèses. Une en particulier s’inspire d’un comportement naturel de l’abeille. Il s’agit de réaliser une interruption momentanée du couvain de façon artificielle en empêchant la ponte de la reine. J’ai expérimenté cette méthode en tant que professionnelle de recherche, pour le compte du laboratoire de Pierre Giovenazzo, département de biologie, Université de Laval.

Il n’est plus à démontrer que la varroose reste la maladie apicole la plus problématique à l’échelle mondiale, tant sur le plan sanitaire qu’économique. Entre 10 et 30 % des pertes de colonies dans les pays septentrionaux seraient corrélées au parasite Varroa destructor (Rosenkranz & al., 2010 ; Chauzat & al., 2016). Parmi les méthodes pour lutter contre le varroa, les techniques biomécaniques sont des alternatives aux acaricides de synthèses de plus en plus étudiées, entre autres, en raison des résistances que ces derniers induisent (Elzen & al., 1999 ; Maggi & al., 2010 ; Almecija & al. 2020). Une en particulier s’inspire d’un comportement naturel de l’abeille. Il s’agit d’obtenir une interruption momentanée du couvain de façon artificielle en empêchant la ponte de la reine. En absence de couvain, les varroas sont tous phorétiques et ainsi plus vulnérables aux traitements acaricides (Rosenkranz & al., 2010 ; Kuenen & Calderone, 1997). Combinée à une application d’acide organique hors-couvain, tel que l’acide oxalique (AO), on peut espérer une efficacité moyenne de 96,8 % pour la technique de Nanetti et Stradi (1997), largement répandue et adoptée par les professionnels. Dans ce cas, un concentré de sirop de saccharose (2 :1) additionné de 4,2 % d’OA est préparé et administré à l’aide d’une seringue, à raison de 5 ml par ruelle occupée par les abeilles (Nanetti & al., 2003). Un nouvel outil, encore peu répandu et avec peu de retours, utilise cette stratégie. L’anneau de rupture de ponte proposé par Uzunov et Chen (2023) induit une interruption artificielle de couvain. Le laboratoire de Pierre Giovenazzo (Québec) a programmé une étude préliminaire pour tester cet anneau afin de l’intégrer à des protocoles plus aboutis et éventuellement vulgariser sa pratique auprès de la filière apicole québécoise pour les traitements d’été contre le varroa.

Stratégie de lutte contre le varroa utilisant l’interruption de couvain

Parmi les méthodes pour lutter contre le varroa, une en particulier s’inspire de la coévolution avec son hôte d’origine ; Apis cerana. En effet, sur l’abeille asiatique, le varroa semble relativement peu impactant, et pour cause, il se reproduit presque exclusivement dans le couvain de faux-bourdons (Boot & al., 1997). Le couvain de faux-bourdons chez A. cerana est peu présent et pas continu, induisant de longues phases de phorésie chez le parasite (Oldroyd, 1999). Les varroas phorétiques sont rapidement contrôlés par le comportement d’épouillage mis en place par cette sous-espèce (Fries, 1996). Chez Apis mellifera, le varroa se multiplie aussi dans le couvain d’ouvrière (Boot & al., 1997). Le principe de la méthode que nous avons testée est donc de reproduire une interruption momentanée du couvain d’ouvrières et de mâles, de façon artificielle. Il faut pour cela stopper la ponte de la reine suffisamment longtemps pour obtenir une période sans aucun chevauchement de générations (de 21 jours en présence uniquement de couvain d’ouvrières, et jusqu’à 24 jours en présence de couvain de faux-bourdons). Les varroas seront ainsi stoppés dans la phase phorétique de leur cycle vital, période au cours de laquelle ils sont vulnérables aux traitements acaricides de contact (Charrière & Imdorf, 2002). L’interruption de couvain se réalise majoritairement par l’encagement de la reine pour stopper sa ponte. De nombreux apiculteurs intègrent d’ailleurs cette méthode dans leur calendrier de traitements, car elle potentialise leurs effets (Büchler & al., 2020 ; Giacomelli & al., 2016). Le succès de ces encagements dépend de plusieurs facteurs : la génétique, la santé de la colonie, la période de la saison où se déroule l’encagement, et aussi l’âge de la reine. Des pertes de reines peuvent survenir de plusieurs façons : elles peuvent être dues à une mauvaise manipulation de l’apiculteur lors de son encagement, à l’abandon du soin de la reine par les ouvrières à travers la cage par manque de distribution de ses phéromones dans toute la colonie (Uzunov & al., 2024). Un nouvel outil (photo 1)vient de s’ajouter à l’arsenal des nombreux modèles de cages. Il s’agit de l’anneau de rupture de ponte proposé par Uzunov et Chen (2023). Ce dispositif empêche tout simplement la reine de pouvoir introduire son abdomen à l’intérieur d’une cellule pour y pondre un œuf (illustration 2). Il présente par ailleurs l’avantage de permettre à la reine de continuer à circuler librement, et donc de veiller à la bonne répartition de ses phéromones dans la ruche, comparativement aux méthodes d’interruption de couvain classiques par encagement (Uzunov & al., 2024).

Lutte contre le varroa, test scientifique sur l'utilisation de l'anneau de rupture de ponte. CP - Camille Laurent
1 – Anneau de rupture de ponte.
Lutte contre le varroa, test scientifique sur l'utilisation de l'anneau de rupture de ponte. CP - Camille Laurent
2 – Principe de fonctionnement de l’anneau. La reine effectue un angle avec son abdomen lorsqu’elle dépose son œuf au fond de l’alvéole, à gauche. Contrainte par l’anneau, la reine ne peut plus se plier pour aller pondre, à droite (illustration C. Laurent, source Encyclopedia Universalis).

Objectifs de l’essai

Le but est d’évaluer l’utilisation estivale de l’anneau abdominal sur les reines afin de produire une interruption de couvain jumelée à un traitement d’acide oxalique (acaricide de contact). Les axes d’intérêt pour les apiculteurs sont aussi de savoir si cela impacte la population de la colonie. Les objectifs spécifiques sont :

Objectif #1 : maîtrise et usage de l’anneau abdominal

  • Mise en place et retrait : tester le protocole pour la mise en place et le retrait de l’anneau abdominal sur les reines.
  • Observation des comportements : suivre le comportement des reines pendant et après le port de l’anneau, en notant toute réaction inhabituelle ou stress.
  • Survie et reprise de ponte : évaluer la survie des reines et leur capacité à reprendre la ponte après l’utilisation de l’anneau. Comparer les résultats avec ceux des reines témoins.

Objectif #2 : Influence sur la gestion du varroa avec un traitement à l’acide oxalique

Évaluation de l’efficacité : analyser l’impact de l’anneau, de l’interruption de couvain et du traitement à l’acide oxalique sur l’infestation par le varroa.

Objectif #3 : Influence sur la dynamique de la colonie

Analyse de la population : évaluer l’évolution de la population de la colonie, en observant tout changement lié à l’interruption du couvain.

Matériel et méthode

Un protocole simplifié a été mis en place, par rapport à celui proposé par Uzunov et Chen (2023), ainsi seulement quelques données statistiques descriptives seront calculées.

Dans cet essai, dix colonies d’Apis mellifera (hybrides locales), sur dix cadres Langstroth, avec des reines de 0 à 2 ans, situées à Québec (Canada) ont été utilisées. Deux colonies sont choisies comme contrôle (CNTRL) dont les reines ne sont pas baguées. Les huit autres colonies ont une reine avec l’anneau abdominal (RT). La constitution de ces deux groupes a été réalisée en fonction de la charge de varroas déterminée par la chute naturelle sur carton collant, quatre jours avant le démarrage du test, puis de façon aléatoire. Les anneaux abdominaux utilisés sont ceux proposés par les auteurs précédemment cités. Ceux-ci sont fournis avec une pince spéciale bidentée à chaque extrémité, permettant de poser l’anneau sur la reine (photo 3).

Lutte contre le varroa, test scientifique sur l'utilisation de l'anneau de rupture de ponte. Pince pour poser l'anneau. CP - Camille Laurent
3 – Pince bidentée de couleur blanche avec, en bout, un anneau de couleur verte.
 

La durée retenue pour notre test, soit la durée de la pose de l’anneau, est de 21 jours et non de 24 jours comme préconisé dans le protocole officiel pour deux raisons :

Le test s’est déroulé en fin de saison (démarrage à mi-juillet), ce qui impose une reprise de ponte plus rapide que si le protocole officiel avait été respecté. Les colonies au Québec ont besoin de refaire du couvain pour une taille d’hivernage acceptable à la mi-septembre. Les colonies avaient déjà peu de couvain de faux-bourdons au départ. Le peu présent a été griffé au lève-cadre au démarrage du protocole, nous permettant de ramener l’essai à 21 jours.

Objectif #1 : maîtrise et usage de l’anneau abdominal

Des observations avec photos et vidéos ont été réalisées pendant la pose de l’anneau, et sur la façon dont la reine se déplace avec l’anneau. Un contrôle de la reprise de ponte a été effectué une semaine après le retrait de l’anneau (T28 jours). Les cellules royales ont été détruites systématiquement à chaque visite, mais plus finement le jour de la pause de l’anneau (T0 jours), une semaine après la pause de l’anneau (T7 jours), le jour du retrait de l’anneau (T21 jours), et une semaine après le retrait de l’anneau (T28 jours).

Objectif #2 : influence sur la gestion du varroa avec un traitement à l’acide oxalique

La chute naturelle des parasites est comptée en varroa/jour, sur cartons collants, changés chaque semaine, sur toute la durée du test, et poursuivie 6 semaines après le retrait de l’anneau. Deux traitements flash à l’acide oxalique (AO ; solution sucrée 1/2 de saccharose, et de dihydrate d’acide oxalique dosé à 35mg/l, et administrée à 50 ml/par colonie, 5ml par ruelle avec abeilles) ont été effectués : un premier le jour du retrait de l’anneau (T21 jour) et un second une semaine après le retrait de l’anneau (T28 jours). Les colonies CNTRL ont aussi reçu les traitements à l’acide oxalique. Un traitement de contrôle ApivarÒ a été effectué deux semaines après le second traitement AO (T42 jours), sur toutes les colonies. Le calcul de l’efficacité du traitement utilise la formule suivante : (Chute de varroas pendant les traitements AO à T28+T35+T42)/(Chute totale de varroas entre T28 et T63)*100.

Objectif #3 : influence sur la dynamique de la colonie

Elle est mesurée par l’évaluation de la surface de couvain avant (T0 jour) et après le traitement (T42 jours).

Les différentes étapes sont synthétisées dans le calendrier présenté sous forme de tableau (tableau 4).

Lutte contre le varroa, test scientifique sur l'utilisation de l'anneau de rupture de ponte. Calendrier par étape ®Camille Laurent
Protocole réalisé sur 67 jours au total, avec changement chaque semaine des cartons collants pour l’évaluation de la chute des varroas phorétiques.
Sur les 21 premiers jours, les reines des ruches RT sont baguées pour induire une interruption de couvain. S’enchaînent, ensuite, sur toutes les ruches (RT et CNTRL), deux traitements successifs à l’acide oxalique, avec une semaine d’intervalle, puis un traitement de contrôle à l’Apivar, également sur toutes les ruches.
L’évaluation du couvain a été effectué avant l’interruption du couvain, le jour de la pose de l’anneau sur les reines, puis trois semaines après le retrait de l’anneau.

Les résultats de cette expérience ainsi que la discussion scientifique qui en découle sont à retrouver dans le numéro 149 (1er trimestre 2025) d’Info-Reines.


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[REFERENCES]

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